Le FC3R a publié le 26 mars 2025 un rapport d’enquête « Recours aux approches substitutives à l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques en France ». Quel est le profil type d’un utilisateur ? Ces scientifiques utilisent-ils aussi des modèles animaux en parallèle ? Y a-t-il des spécialisations selon les régions ? L’enquête donne des pistes pour répondre à ces questions.
Voici une sélection de quelques chiffres :
- 75% des répondants utilisent de façon complémentaire des méthodes non animales et animales.
- La recherche fondamentale et la recherche translationnelle/appliquée représentent respectivement 46% et 39% des projets. On retrouve plus de réponses venant d’organismes publics et donc proportionnellement moins d’études toxicologiques et règlementaires, émanant généralement d’organismes privés.
- Les systèmes-domaines les plus étudiés avec les modèles alternatifs sont : le système immunitaire, la cancérologie, le système nerveux et sensoriel, le système gastro-intestinal. Ils représentent 50% des mentions.
- Des « spécialités » semblent se dessiner selon la région : 25% de cancérologie en Normandie, 13% d’ingénierie en Hauts-de-France ou bien le système nerveux et sensoriel en région PACA avec 20%.
- Les 3 méthodes les plus populaires sont les cultures 2D (35%), les organoïdes (19%) et le in silico (13%). Il n’y a pas de grandes différences entre les régions concernant l’adoption des différentes méthodes existantes.
- Les cellules les plus utilisées viennent de l’humain (43% des réponses), puis de la souris (34% des réponses).
- 51,8% des répondants utilisent des cellules humaines ET animales pour mener leurs études.
Selon les répondants au questionnaire du FC3R, le meilleur moyen pour mieux implanter les méthodes alternatives est l’allocation de plus de moyens financiers.