Comment des macaques ont résisté à Ebola : une avancée médicale prometteuse !

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Ebola est un virus redoutable qui provoque chez l’Humain une maladie grave, souvent mortelle. Mais des chercheurs viennent de faire un grand pas en avant : ils ont réussi à protéger des macaques grâce à un nouveau médicament à prendre oralement.

Ebola a été identifié pour la première fois dans les années 1970 et se transmet principalement par contact direct avec les fluides corporels d’une personne malade. Ses symptômes commencent souvent par de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires, avant d’évoluer vers des troubles plus sévères, comme des saignements internes et externes. Dans certains cas, la maladie peut entraîner la mort de la moitié, voire de presque tous les patients infectés lors des flambées les plus graves.

Pour aider à stopper ces épidémies, on dispose depuis quelques années d’un vaccin efficace, mais qui doit être conservé au froid et administré par injection. Cela demande une logistique lourde, difficile à mettre en place dans certaines zones reculées. Quant aux traitements les plus récents, comme les anticorps monoclonaux, ils se donnent aussi par voie intraveineuse et nécessitent du matériel médical adapté, ce qui complique les interventions de terrain.

C’est là qu’intervient la découverte récente : des macaques (crabiers et rhésus) exposés au virus Ebola ont reçu un nouveau médicament, appelé obeldesivir, par voie orale (comme un sirop). Résultat : 90% de ces singes ont développé une résistance. Si cette approche fonctionne sur l’humain, elle faciliterait grandement la lutte contre la maladie en simplifiant l’administration et le transport du traitement. Cela réduirait également la nécessité d’un soutien médical complexe et offrirait une meilleure protection aux populations exposées, surtout dans les régions les plus isolées.

Cette avancée suscite beaucoup d’espoir : un médicament facile à donner, qui protège efficacement contre un virus aussi mortel, pourrait changer la donne lors de la prochaine flambée d’Ebola qui, rappelons-le, n’exclut pas d’office l’Europe.

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