Le Massachusetts Institute of Technology dévoile un outil miniature pour prévenir les risques liés aux diabètes et aux réactions allergiques. Le média tech Les Numériques résume les dernières découvertes des chercheurs au cours d’un article publié le 9 juillet 2025.
Une équipe du MIT vient de présenter un minuscule implant « prêt à dégainer » son médicament lorsque la glycémie d’un diabétique chute dangereusement. Gros comme une pièce, le réservoir 3D-imprimé renferme du glucagon (un molécule permettant de relarguer du sucre à partir du foie). Un simple signal radio – provenant d’un proche, du patient ou d’un capteur de glucose – chauffe alors l’appareil : la plaque se courbe alors, le réservoir s’ouvre, la dose est libérée.
Chaque implant peut embarquer une à quatre cartouches, et les ingénieurs visent désormais une autonomie d’un an avant remplacement.
Les véritables stars du projet sont… les souris. Chez des rongeurs diabétiques, l’implant a stoppé une hypoglycémie sévère en dix minutes seulement. Les chercheurs ont aussi fait la démonstration, toujours chez la souris, d’une libération d’adrénaline capable d’enrayer un choc anaphylactique (une réaction allergique très violente), preuve que la plateforme pourrait servir à d’autres urgences.
Prochaine étape : pousser les tests animaux sur un an, coupler le dispositif aux capteurs de glucose déjà portés par de nombreux patients et déposer un dossier d’essai clinique d’ici trois ans. Si les résultats se confirment, on passerait du kit d’injection d’urgence à un gardien invisible mais toujours vigilant – un petit implant qui, grâce à ses premières héroïnes moustachues, pourrait sauver des vies humaines.
