Dans un article de Sciences et Avenir du 4 juin 2025, on apprend qu’une forte carence de fer produit une féminisation d’embryons mâles de souris. Ce résultat, qui n’était pas du tout soupçonné par la communauté, élargit le spectre des paramètres pouvant affecter la différenciation sexuelle.
Une étude japonaise publiée dans Nature révèle qu’une carence sévère en fer durant la gestation peut modifier la différenciation sexuelle chez la souris. En effet, un manque important de fer empêche l’enzyme KDM3 d’activer le gène Sry, indispensable au développement des testicules, entraînant ainsi la formation d’ovaires chez certains embryons mâles XY. Même si l’effet n’est observé qu’à des taux de carence très élevés et reste à confirmer chez l’humain, cette découverte ouvre de nouvelles pistes pour comprendre l’impact de la nutrition sur le développement sexuel.